Si vous pouvez vous défendre face aux agressions extérieures, vous vous en porterez alors que mieux.
A l’approche de l’hiver, nous nous demandons tous quelles sont les solutions naturelles pour ne pas tomber malade.
Comment donc passer au travers des multiples infections hivernales (rhume, gastro, grippe, …)?
Pour bien connaître les solutions d’une bonne immunité, il faut déjà comprendre en quoi elle consiste.
Il s’agit d’un vaste réseau de communication entre le système nerveux et le système endocrinien (celui qui gère les hormones).
C’est donc un ensemble de réponses développées par l’organisme humain pour se maintenir en bonne santé.
En biologie, l’immunité est l’état équilibré.
Il s’agit donc de posséder des défenses biologiques adéquates pour combattre l’infection, la maladie, ou tout autre invasion biologique indésirable, tout en ayant une tolérance également adéquate pour éviter l’allergie et la maladie auto-immune.
Sa fonction principale est d’assurer alors l’équilibre de notre milieu intérieur grâce à 3 propriétés.
Une perturbation de l’un des mécanismes, cités ci-dessus, est donc à l’origine de troubles immunitaires.
Par exemple : les déficits de l’immunité, les maladies auto-immunes ou les états d’hypersensibilité.
Il ne s’agit donc pas d’un ou plusieurs organes particuliers, établis comme le siège de notre immunité.
Toutes les cellules de notre corps possèdent au moins une partie de la fonction immunitaire.
C’est un réseau d’interconnexions échangeant en permanence des informations notamment grâce au système nerveux et endocrinien.
Il a alors été établi grâce à la psycho-neuro-endocrino-immunologie (PNEI) que le cerveau joue un rôle dans la régulation de la fonction immunitaire.
Il y a deux types d’immunité :
C’est celle que nous recevons quand nous naissons et qui s’est modifiée avec l’évolution de l’être humain.
Elle intervient lorsque nous sommes en contact avec un agent pathogène.
C’est une réponse immédiate, peu spécifique et qui fait donc se succéder des réponses simples.
En effet, elle permet l’intervention de cellules qui vont ingérer l’intrus dans le cadre d’une réaction inflammatoire (phagocytose).
Ce système est à lui seul efficace pour protéger l’organisme des microbes et de nombreux agresseurs.
Elle est indispensable pour faire face à des agents pathogènes qui varient sans cesse (virus) ou qui sont capables d’échapper à l’immunité innée.
Au contraire, elle est plus longue à se mettre en place, et plus ciblée et fait appel à des cellules qui gardent en mémoire le contact avec des antigènes à redouter.
Quand ces cellules les rencontreront à nouveau dans le futur, alors elles les reconnaîtront et agiront.
Les cellules de
Mais les cellules de la fonction immunitaire ne sont pas les seules actrices de la fonction immunitaire.
Les micro-organismes qui peuplent les intestins joue aussi un rôle primordial pour être en bonne santé.
L’écosystème constitué par nos muqueuses et en particulier par nos intestins est la première ligne de défense passive de notre organisme.
Les intestins sont alors considérés comme le « centre » du corps.
Ils possèdent une barrière, un biofilm, composé de bactéries, de virus, de champignons voire même de parasites qui empêchent naturellement l’installation de souches pathogènes.
Cet « écosystème » est cependant très fragile et son équilibre peut-être menacé par de nombreux facteurs.
Comme par exemple…
Présence d’acides gras « trans » : ils sont à la fois naturels ( graisses dues à la viande et au lait), technologiques (produits issus de l’industrie agroalimentaire) et liés à un chauffage excessif à très haute température des huiles végétales.
ANSES : Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
Celles que nous entretenons avec notre entourage et même le sens que nous donnons à la vie.
Notre état psychologique et relationnel est aussi essentiel dans notre immunité.
Il ne faut pas donc négliger le poids des émotions dans notre santé.
Cf travaux de la PNEI ( Psycho-Neuro-Endocrino6Immunologie)
Aujourd’hui, les effets négatifs du stress ne sont plus à démontrer.
Lorsque l’organisme est face au stress, toutes ses capacités et ses fonctions sont tournées vers lui.
L’organisme est dans un état d’alerte. Ses fonctions dites “normales” sont alors largement perturbées.
Le corps est donc dépassé et submergé, et laisse de côté ses rôles habituels.
Le stress va même jusqu’à dérégler notre flore intestinale.
A long terme, un stress chronique peut épuiser l’organisme, conduire à un état de fatigue chronique, à une perturbation profonde des cycles du sommeil mais également à un fléchissement de la réponse immunitaire.
La biochimie et la génétique moléculaire ont confirmé que le système nerveux et immunitaire étaient liés (ils partagent les mêmes voies de signalisation : le système nerveux communique avec le système endocrinien et immunitaire grâce aux mêmes hormones).
L’immuno-déficience est d’origine héréditaire dans la plupart des cas, mais elle peut aussi survenir à la suite de maladies métaboliques, cancéreuses, virales, ou à la suite d’exposition ionisantes.
Il en résulte alors un ensemble d’affections causées par un manque de l’immunité adaptative ou innée.
Ce qui entraîne des infections répétées.
On distingue 3 groupes d’affections
L’hygiène de vie globale va influencer considérablement le fonctionnement du système immunitaire.
Une bonne alimentation permet donc de stimuler notre immunité. Des études montrent que les personnes ayant un faible statut nutritionnel ou souffrant de malnutrition, ont leurs défenses immunitaires perturbées et sont alors plus vulnérables aux infections.
La malnutrition majeure avec un déficit en calories et en protéines est la principale cause de déficit immunitaire dans le monde (là où la pauvreté et la famine sont présentes).
Dans nos pays industrialisés, la malnutrition est due à un apport nutritionnel faible.
L’apport calorique est élevé mais les aliments sont carencés en nutriments, indispensables au bon fonctionnement de l’immunité.
Les produits industrialisés, «dévitalisés », raffinés ne contiennent ni vitamines ni oligo-éléments, indispensables à un bon état de santé.
En cas d’infection, les protéines seront utilisées pour fabriquer en priorité des protéines de lutte anti-infectieuse.
Elle est présente par exemple dans les fruits comme l’acérola, le cynorrhodon (poils à gratter), baie d’aubépine, goyave, kiwi,…
Elle est présente dans l’huile de germe de blé, de palme, de maïs, de soja, le beurre, les céréales, le pain, la viande rouge, le poisson.
La vitamine A se retrouve dans les foies d’animaux, l’huile de foie de morue, le beurre, l’anguille fraîche, la sardine, la camembert.
Elle est présente dans le foie de veau, de mouton, dans le jambon, le poulet, la farine de blé entière et de maïs, les viandes, les poissons, les œufs, le lait de vache, …
Il est présent dans : les huîtres, le foie, les coquillages, la viande rouge et l’œuf.
Possibilité aussi d’employer un complément alimentaire en cas de carence.
Les aliments qui en contiennent sont : les céréales, les graines germées, l’ail, l’oignon, le foie et les œufs.
Privilégier les brassicacées comme les choux, les brocolis qui sont des bonnes sources de glutathion ainsi que les avocats et les asperges.
Bien sûr il existe un nombre important de nutriments indispensables à notre immunité : il y aussi les flavonoïdes, les polyphénols, le coenzyme Q10, les phytostérols, les indoles,…
Une activité sportive régulière et modérée permet une meilleure forme vasculaire, normalise la tension artérielle, permet un contrôle du poids mais agit aussi directement sur l’immunité par le biais d’une meilleure circulation sanguine.
Le stress aboutit à une surproduction d’hormones : le cortisol et les catécholamines (hormones du stress). Le cortisol libéré est associé à une chute des cellules de l’immunité (lymphocytes B et T) et à une moindre activité des cellules NK.
Le stress amène aussi à d’autres troubles :
Bien gérer son stress est un pilier d’une bonne immunité.
La privation de sommeil entraîne des modifications à la fois quantitatives mais aussi qualitatives au niveau des leucocytes comme les NK.
Des études ont mis en évidence que les travailleurs de nuit présentaient plus d’infections ainsi que les personnes qui sont privées de sommeil.
La muqueuse intestinale est donc une zone d’échange très particulière qui doit être fermée aux agresseurs mais ouverte aux micronutriments indispensables.
Le système immunitaire y est particulièrement présent et actif. Il doit apprendre à tolérer les protéines étrangères à l’organisme qui ne présentent pas de danger (protéines alimentaires), celles des bactéries résidentes au niveau de l’intestin et dans le même temps développer des défenses immunes contre les bactéries pathogènes.
Les deux fonctions importantes du système immunitaire intestinal :
En terme d’immunité, il faut bannir l’idée d’une solution uniquement extérieure, d’une arme magique, d’un vaccin miracle car il ne s’agit pas de savoir comment gagner la guerre contre les intrus mais plutôt :
Les plantes médicinales sont un précieux atout pour soutenir le système immunitaire.
Elles vont avoir différents rôles dont celui de stimuler l’immunité.
La thérapie par les plantes aide l’organisme à réorganiser et à optimiser ses défenses immunitaires de manière non spécifique.
Pour cela, il sera donc nécessaire d’avoir recours à différentes plantes qui présentent de nombreuses propriétés.
Elles vont jouer un rôle majeur dans les états de fatigue et de stress chronique. Elles sont donc capables d’agir sur les 3 composantes de l’homéostasie générale ( équilibre interne) : le système nerveux, hormonal ( endocrinien) et immunitaire. Ce sont des plantes dites « adaptogènes » car elles augmentent la résistance de l’organisme physique et intellectuel et les défenses immunitaires.
Ce sont les plantes les plus efficaces pour soutenir la fonction immunitaire.
Les plantes qui sont riches en vitamine C. Elles apportent un complexe polyvitaminique dont la vitamine C qui possède une action immuno-stimulante et protectrice du système nerveux : amélioration de la résistance aux infections et au stress.
Les plantes qui favorisent la recharge minérale.
Elles apportent des minéraux et des oligo-éléments sous une forme biodisponible. Elles favorisent les échanges cellulaires par une action de relance de la catalyse enzymatique et améliorent la respiration cellulaire.
Les plantes à action anti-infectieuses. Elles aident à ralentir la multiplication des virus et des bactéries. Elles sont à employer dans les épisodes infectieux saisonniers tels que les refroidissements hivernaux. Un certain nombre d’entre elles sont des épices « chaudes » qui stimulent également le système immunitaire.
Les plantes « dépuratives » aident l’organisme à éliminer les toxines produites par les surcharges métaboliques ou par suite d’affections muco-purrulentes à foyer intestinal primaire.
Les techniques de drainage permettent d’activer les échanges et les transports actifs de molécules au niveau des interfaces constituées par les muqueuses.
Une des principales muqueuses est l’intestin qui joue un rôle considérable dans l’équilibre immunitaire.
Elles sont préconisées dans les états de fatigue générale avec perte d’appétit, anémies et convalescences. Elles favorisent l’assimilation et combattent la faiblesse du système digestif.
Les plantes pour rééquilibrer la flore intestinale serait très utile pour maintenir une bonne immunité. Elles seront parfois associer au charbon végétal et des pré et probiotiques associant plusieurs ferments ( Lactobacilles, Bifidobactéries)
La phytothérapie peut apporter une aide précieuse et un soutien dans les dérégulations sévères du système immunitaire.
4 Comments
Vous écrivez NK (Natural Killer) font le pont entre les deux immunités.
Hors les cellules NK sont un système de défense inné qui agit par reconnaissance du stress induit . Les ligands sont les molécules des NK cells qui se lient aux molécules de “stress induit ” exprimées par les cellules infectés par des virus ou cancéreuses.
Merci pour cette précision
Pour le foie de morue et les sardines il s’agit de la vitamine D et non A..??
Je parle bien de la vitamine A mais bien sûr ils contiennent également de la vitamine D.