La santé des cheveux passe par l’alimentation.
Il existe des nutriments indispensables à la beauté et à la santé des cheveux.
Une pousse lente des cheveux, des cheveux ternes et abîmés peuvent être le signe d’un manque en nutriments.
Ces derniers sont nécessaires à la fabrication d’une protéine : la kératine.
L’état de nos cheveux est donc un très bon indicateur de l’état général de notre organisme.
Dans ces cas, on assiste bien souvent à une asphyxie du bulbe.
Avec de mauvais soins, nous avons tendance à asphyxier et à mal nourrir le bulbe capillaire.
Ce phénomène résulte d’une suite de carences et de facteurs de stress répétés ( état de déminéralisation par exemple).
Les cheveux sont donc souvent le reflet d’un déficit en oligoéléments.
Les causes de pertes de cheveux mais aussi de cheveux secs, abîmés, sans éclats, sont multiples.
La plus fréquente : le stress.
En effet, il resserre les vaisseaux charger de délivrer les nutriments au cuir chevelu.
Chez certaines femmes et hommes aussi, un excès d’hormones sexuelles, les androgènes, entraîne une perte de cheveux.
Celle-ci se caractérise alors par une localisation « en golfes » au-dessus des tempes.
Sans oublier le soleil, les polluants, les radicaux libres et tous ces agents agressifs.
Ils vont empêcher la constitution de la kératine en détruisant la cystéine.
Cet acide aminé joue un rôle important dans la fabrication de cette fameuse kératine.
Il pousse pendant 5 à 6 ans, de 12 à 15 cm par an, puis tombe et est remplacé après une période de repos de 3 à 4 mois.
Il est en quelque sorte une fibre constituée d’un assemblage d’acides aminés ( cystéine et méthionine).
Le cheveu est constitué de plusieurs molécules de kératine disposées en hélice, structure spirale et liées les unes aux autres grâce à la silice.
Cette protéine, la kératine, est élaborée à partir de cystéine et de zinc.
C’est pour cela qu’un cheveu brûlé ou même un ongle sentent fort.
La cystéine représente 12 % de la kératine.
Elle a pour rôle de protéger les tissus de l’organisme exposés à tout ce qui provient de l’extérieur comme la peau, les mucus des bronches,..
Elle a aussi un puissant pouvoir de protection contre les agressions extérieures
Par exemple : les rayons du soleil, polluants, oxydants.Sauf qu’en nous protégeant, la cystéine s’endommage et s’épuise.
Et il protège la terminaison soufrée de la cystéine.
Les principaux agents bâtisseurs du cheveu sont donc la cystéine et le zinc mais ce n’est pas tout.
Ce sont tous ces composants qui donneront à vos cheveux éclats, beauté et santé.
Ils n’agissent pas directement sur la structure du cheveu mais sur les facteurs de risque.
C’est le nutriment indispensable pour faire face aux conséquences du stress sur l’organisme.
Il est souvent nécessaire d’adopter une supplémentation en magnésium.
En fait, il s’agit d’un cercle vicieux.
Plus on stresse et plus le magnésium fuit ( il sort des cellules, passe dans le sang et est éliminé par les urines) et moins une personne a de magnésium et plus elle est sujette à stresser.
C’est pourquoi le déficit en magnésium est le plus répandu dans la population.
Et il est le plus susceptible d’atteindre la carence profonde.
Par exemple, pour comparer, lorsqu‘un individu manque de zinc, l’organisme cherche à compenser ce manque en l’absorbant mieux à partir des aliments.
C’est pourquoi le déficit en zinc est moins répandu.
En effet, la moitié des adultes jeunes présentent une carence en zinc.
La plupart des seniors souffrent d’un déficit en magnésium car ce mécanisme d’adaptation perd de son efficacité avec l’âge.
Ils permettent de réguler un autre facteur de risque : l’hypersécrétion d’hormones sexuelles, les androgènes.
En effet, la poussée d’hormone s’accompagne, chez l’homme et chez la femme, d’une mise en circulation plus intense des graisses dans le sang à partir du tissu adipeux.
Ces hormones augmentent la combativité ce qui nécessite plus d’énergie ( les graisses servant à produire de l’énergie).
La majeure partie de ces graisses n’étant pas utilisée, ces graisses en excès dans le sang traversent la peau.
Cela donne une peau grasse, particulièrement au niveau du visage et du cuir chevelu ( séborrhée).
Le stress aggrave aussi ce mécanisme d’hyperséborrhée.
Une trop grande consommation de graisses saturées accentuent donc ce phénomène.
Puisqu’en bloquant les orifices des glandes sébacées et en rendant la séborrhée plus redoutable, elles rendent les cheveux gras.
C’est pourquoi il faut privilégier les graisses oméga 3.
Ils sont donc plus flexibles.
Afin de retrouver une peau et des cheveux plus secs, n’hésitez pas à consommer des huiles végétales et des oléagineux.
Vous l’aurez compris, les traitements externes pour avoir de beaux cheveux en pleine santé ne suffit pas.
Bien au contraire, ils cachent et renforcent souvent les déficits internes.
Soigner votre alimentation en consommant :
Par exemple : tous les crucifères ( chou, chou-fleur, chou de Bruxelles,…), les asperges, le foie d’animaux élevés non industriellement.
Si vous avez les cheveux gras :
Sans oublier tous les oléagineux ( amandes, noisettes, noix,…) et les poissons gras ou petits comme la sardine, le maquereau,…
Éviter la charcuterie, les fromages, les huiles de palme ou d’arachide ainsi que les margarines et toutes les graisses saturées.
Le stress vous envahit :
Citons : eaux minéralisées, les oléagineux, les céréales complètes, les légumes secs et verts…
Bien sûr si un rééquilibrage alimentaire n’est pas suffisant, vous pouvez avoir recours à certains compléments alimentaires.
Ils apportent silice, magnésium, oméga 3, complexes de vitamines, d’acides aminés et oligoéléments.
Préférer des produits de soins naturels à base de plantes ( huile de massage, masque, shampoing, hydratant).
Ils nourrissent correctement vos cheveux, en alliance avec une alimentation soignée et diversifiée.