L’ail a pour nom latin Allium sativum L et il fait partie de la famille des liliacées.
On surnomme aussi l’ail comme ail commun, la thériaque des pauvres, ail cultivé, le chapon, la rose puante, la perdrix…
Son nom viendrait du celt « alt » qui signifie « brûlant ».
C’est une plante herbacée qui peut atteindre un mètre de haut et qui est vivace de par son bulbe.
Il provient de l’Asie centrale mais on ne le connaît aujourd’hui que sous sa forme cultivée.
Le bulbe de l’ail est formé de plusieurs caïeux ou gousses, enveloppés dans une tunique membraneuse blanche, verdâtre, rosée ou violette.
Sa tige est cylindrique feuillée jusqu’au milieu.
Les feuilles de l’ail sont alternes, gris vert, à limbe plat, linéaire et élargi.
Leur gaine entoure la tige jusqu’au milieu.
Ses fleurs sont blanches ou rosées, disposées en ombelles dans une enveloppe membraneuse (spathe) avant la floraison. Elles fleurissent entre juin et août.
La première allusion à l’ail remonte à 50 ans avant J.C.
L’ail est connu depuis l’Egypte ancienne pour ses propriétés bénéfiques sur la circulation sanguine.
Les Romains, les Hébreux et les Grecs considéraient l’ail comme une panacée.
Les Grecs le nommaient la rose puante et son odeur caractéristique faisait interdire l’entrée des temples de Cybèle aux consommateurs.
Puis au Moyen-Age, on lui décrivait des vertus fluidifiantes.
Dioscoride préconisait un verre de lait ou d’eau avec du miel et de l’ail pour retrouver sa voix.
Pasteur a ensuite démontré son action bactéricide.
De nombreux docteurs ont étudié cet aliment dont le docteur Loeper, Lemaire, et le professeur Chailley-Bert .
On utilise le bulbe frais, récolté en novembre.
Il doit alors être intact.
On peut noter qu’il n’a pas d’odeur jusqu’à ce que l’on le découpe. Sa saveur est à la fois piquante et brûlante.
L’ail contient des composés soufrés dont l’alliine non volatile (ail frais non contusé).
Cette alliine est ensuite dégradée en allicine (ou alliicine) qui a une action antibactérienne.
L’ail contient également des flavonoïdes, des polysaccharides des végétaux supérieurs (fructosanes), des minéraux et oligo-éléments (sélénium).
L’ail a de très nombreuses vertus.
A chaque fois que notre immunité est mise à mal ou bien entendu en prévention de nombreuses maladies infectieuses.
C’est une super aide pour toutes les maladies cardiaques de type cholestérol (en excès), athérosclérose, hypertension artérielle, insuffisance veineuse,…
L’ail est également un atout pour les atteintes digestives, gastro-intestinales (flatulences, coliques) et en cas de vers intestinaux.
De plus, dans les affections respiratoires, il permet de venir à bout des bronchites et des maladies pulmonaires.
Par voie externe, il permet de traiter verrues, cors et durillons.
C’est le plus merveilleux « aliment-remède » que nous connaissions.
Pour ne pas sentir l’ail après en avoir mangé, mâchez et avalez un morceau de pomme, ou du persil, une fève crue, un grain d’anis, ou de café. Vous pouvez aussi vous rincer la bouche avec de l’alcool de menthe ou un produit qui contient de la chlorophylle.
Ne vous privez donc pas d’ail car il est bon pour tout !