Un biologiste hollandais l’a découverte en 1890
Après la guerre, le Japon était brisé et ruiné. A l’étude de plus de 100 plantes, le Japon choisit d’utiliser la chlorelle comme une source potentielle de protéines pour nourrir sa population.
Actuellement, le gouvernement japonais l’a déclaré d’intérêt national (aliment fonctionnel).
Il s’agit d’une algue, Chlorella pyrenoidosa, verte, microscopique, unicellulaire, d’eau douce.
Elle se reproduit grâce à la photosynthèse. Ces algues, du genre « Chlorella, se distinguent des autres végétaux par une très forte concentration en chlorophylle.
Cette algue est présente partout dans les lacs, ruisseaux, forêts humides et elle est cultivée en bassins ( notamment à Taïwan) pour la commercialisation et combattre la malnutrition dans les pays sous- développés en règle générale.
Cette plante marine contient aussi de nombreux minéraux comme le calcium, le potassium, le magnésium, le fer, le zinc, le soufre, la manganèse.
Cette propriété est liée à la structure cellulosique de la paroi externe de la cellule de chlorella.
En herboristerie, elle s’emploie sous la forme de gélules ou de comprimés : la dose journalière recommandée est de 3 à 4 g.
Il est conseillé de la prendre 30 minutes avant le repas pour faciliter la digestion.
Ne pas dépasser les doses.
Aucune contre-indication connue.
Il y a cependant des possibilités d’interactions médicamenteuses ce qui oblige à prendre quelques précautions.
– notamment, chez les personnes souffrant d’hypotension ou ayant un traitement hypertenseur
– chez les sujets prenant des traitements anti-coagulants car elle contient aussi une grande quantité de vitamine K.
– autres interactions médicamenteuses probables. En effet, avec les anti-cancéreux, les anti-inflammatoires, les statines, les immunosupresseurs,…
Il peut y avoir des troubles digestifs de type diarrhée : dans ce cas, diminuer les doses et les reprendre progressivement.
Si au contraire, vous êtes constipé, augmentez les doses.
Il est possible aussi de ressentir des symptômes comme les maux de tête, des troubles digestifs, des troubles cutanés ( boutons), la sinusite, des douleurs articulaires, une humeur dépressive, des vertiges, des tremblements.
Ce sont les signes d’une détoxication : d’une élimination des métaux lourds.
Dans ces cas-là, il est conseillé d’augmenter les doses pour accélérer le processus d’évacuation des métaux lourds que la chlorella a commencé.
Il faut donc parfois aller jusqu’à 24g soit 6 fois la dose.
On doit bien choisir la chlorella. En effet, elle fixe les métaux lourds, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle peut nous en débarrasser. Suivant son lieu de culture, elle peut donc en être chargée. Il faut bien la sélectionner.
– La certification « bio » n’assure pas la qualité
– Attention, la chlorelle qui comporte le moins de métaux lourds est celle de Taïwan
– Se méfier de celle provenant de Chine
– Et s’intéresser à sa source permettra de comprendre si elle est de qualité ou pas.
Ces plantes jouent un rôle majeur dans les états de fatigue qui accompagnent le stress chronique. Elles sont capables d’agir sur les 3 composantes de l’équilibre interne : le système nerveux, endocrinien (hormonal) et immunitaire.
Cette algue est très intéressante pour lutter contre la fatigue et stimuler l’organisme sans oublier sa capacité à nous débarrasser des métaux lourds.
Sa composition chimique explique ses nombreuses propriétés.
Elle est conseillée pour les végétariens, les sportifs, les femmes enceintes ou qui allaitent ( mais elles doivent bien respecter la posologie), pour les personnes en convalescence, …
Beaucoup d’études scientifiques ont été réalisées et notamment au Japon.
Les résultats prouvent déjà certaines de ses vertus mais il en reste beaucoup à découvrir sur cette algue qui ne nous a pas encore tout livré.