Les formes galéniques des plantes médicinales sont l’extrait fluide, l’hydrolat, les huiles essentielles, macérât glycériné,…
Les plantes médicinales se présentent sous différentes formes mais vous avez du mal à vous y retrouver.
Vous êtes perdu ?
Pas de panique, voyons ensemble quels sont tous ces termes et leur importance en phytothérapie.
Autrement dit, elles sont la forme de mise à disposition des principes actifs pour l’organisme.
Les principes actifs ou composants chimiques sont ces éléments thérapeutiques dont la plante médicinale est constituée et qui vont nous aider à nous soigner.
Le choix de la bonne plante pour un problème de santé n’est pas suffisant.
En effet, chaque plante se révèle à travers une forme privilégiée.
Une forme galénique sera plus intéressante à employer en fonction d’un problème de santé donné.
Par exemple : vous vous êtes brûlé, il sera plus judicieux d’appliquer une crème, un baume ou une huile que d’ingérer une capsule huileuse.
L’exemple est un peu simple mais efficace.
Bien sûr, en fonction aussi de l’activité de la plante que l’on souhaite, on adaptera la forme galénique de celle-ci.
Est-il question donc de réprimer les premiers symptômes d’un état infectieux (emploi alors d’une huile essentielle), de drainer l’organisme (usage d’une tisane ou d’un extrait fluide), d’un rééquilibrage énergétique, endocrinien,…
Un autre terme pour parler des plantes sèches qui serviront ensuite à de multiples préparations
Ce sont des préparations solides, composées de particules plus ou moins fines.
Elles renferment la plante dans son intégralité c’est le « totum » végétal.
On peut en faire des gélules ou des cataplasmes ou bien les consommer tel quelle.
Attention, leur conservation est courte car elles s’oxydent très rapidement.
De plus, elles présentent parfois l’inconvénient d’avoir subi un traitement ionisant ou de contenir de la cellulose qui dilue les principes actifs.
Il s’agit de congeler la plante fraîche après sa récolte.
En principe, cela permet de conserver les principes actifs de la plante mais pas l’eau cellulaire énergétique qui est alors modifiée.
Forme galénique qui a représenté une grande avancée mais qui aujourd’hui est peu utilisée.
Le jus tout simplement de la plante fraîche obtenu une fois que celle-ci est pressée.
Cet extrait peut être plus ou moins liquide.
Attention, cette forme ne se conserve pas très bien, c’est donc à consommer tout de suite.
Appelée aussi extrait aqueux.
La forme galénique préférée des herboristes car cette forme est traditionnelle et ancrée dans notre patrimoine culturelle.
L’eau est le moyen d’extraction des principes actifs.
Ces derniers sont hydrosolubles mais pas seulement il y a un peu d’huile essentielle puisque la chaleur fait éclater les cellules végétales.
Elle peut prendre la forme soit c’est
On porte à ébullition et dès que celle-ci apparaît, on met hors du feu et on couvre pendant 10 minutes.
On parle de digestion entre 37°C et 100°C
Mucilage correspond à un extrait aqueux un peu épais dû à la présence de composants chimiques mucilagineux (retrouvés dans la guimauve, mauve,…).
L’avantage des tisanes consiste dans le fait qu’elles soient simples à préparer et peu onéreuses.
C’est le résultat de l’action dissolvante de l’alcool sur les plantes sèches.
Elle peut être simple (une seule plante) ou composée (plusieurs plantes).
La plupart du temps obtenue par macération à froid.
Elle se différencie de la teinture étant donné qu’elle est le résultat de l’action dissolvante de l’alcool sur les plantes fraîches.
Celles-ci sont obtenues par macération à froid.
L’avantage des préparations hydro-alcooliques : c’est leur conservation.
En effet, il est possible de les conserver 5 ans sans problèmes.
L’inconvénient est le taux d’alcool qui peut gêner les personnes qui ont des problèmes de foie ou d’intolérance.
La difficulté aussi à se procurer de l’alcool éthylique.
Mélange d’une solution alcoolique (teinture ou alcoolature) avec des sucres.
L’inconvénient est le taux de sucre.
C’est l’emploi des bourgeons frais ou d’autres tissus végétaux (jeunes pousses ou radicelles) que l’on fait macérer dans de la glycérine alcoolisée.
Le produit final obtenu détient une grande partie des principes actifs de la plante sans dégradation.
C’est une technique réservée aux laboratoires.
La plante médicinale est congelée puis il y a de multiples extractions successives dans l’eau et l’alcool.
Puis le résultat est mis dan sla glycérine après évaporation de l’alcool.
L’avantage est la durée de validité de cette préparation et leur goût agréable.
Par contre, il ne faut pas rater la période des bourgeons qui est très courte et différente selon chaque espèce.
Ils sont réalisés à partir du végétal qui est épuisé, réduit en poudre puis soumis à de nombreuses lixiviations avec passage dans l’alcool.
Préparation non chauffée et la concentration en constituants chimiques est égale à celui de la plante.
J’aime beaucoup cette forme galénique qui est simple d’utilisation et très efficace.
Les principes actifs sont alors extraits par l’eau, l’alcool, la glycérine végétale. (Technique variant d’un laboratoire à un autre).
C’est la déshydratation d’un extrait fluide en poudre.
Ce produit est donc en général très concentré mais il n’aura que les principes actifs solubles dans l’eau et l’alcool.
Le procédé d’extraction au CO² permet d’obtenir des extraits sous la forme la plus naturelle qui soit et de préserver leurs composés actifs.
En effet, la plante n’est pas chauffée et l’extracteur est le CO2 qui exerce une pression sur le végétal.
Les principes actifs de la plante sont extraits grâce à l’huile : c’est une macération huileuse.
L’huile est l’agent extracteur si il n’y a pas de chauffe c’est une macération.
Au contraire, il s’agit d’une digestion si la macération est à 37°C.
Comme l’extrait lipidique d’arnica, de calendula, de pâquerette…
Leur intérêt est leur conservation qui varie de 12 à 18 mois.
Utilisables de manière interne ou externe.
Elle est donc hydro-alcoolique et donne un vin médicinal.
Le vin rouge s’emploie pour les plantes toniques, le blanc pour les plantes diurétiques et les vins doux pour satisfaire le goût.
Elles représentent les produits obtenus par la distillation par entraînement à la vapeur d’eau.
Ce mode d’extraction récoltent les essences contenues dans les plantes aromatiques (sauf les agrumes où il s’agit d’une pression des zestes). On utilise un alambic.
Ce sont les eaux chargées, par distillation, des principes volatils contenus dans les végétaux.
On utilise l’alambic.
On isole l’huile essentielle du distillat.
C’est le deuxième produit obtenu par ce mode d’extraction.
Les hydrolats sont très intéressants surtout pour la cosmétique naturelle, pour remplacer les huiles essentielles chez les enfants ou lors de traitement long.
Pour en savoir plus, voici un article complet sur les hydrolats.
Tout simplement, le résultat d’une distillation d’une alcoolature, ou d’une teinture.
Le taux d’alcool est très élevé.
Exemple : alcoolat de mélisse composé.
Il s’agit de préparations liquides contenant une forte proportion de sucre.
On les réalise soit à partir d’un infusé, décocté, sucs de plantes, eaux distillées,…
Citons simplement les électuaires (pâte molle), mellites ( préparation avec du miel), oxymellite (avec du vinaigre) et les pâtes ainsi que les tablettes et pastilles ( à la menthe).
Leurs avantages :leur goût plaît aux enfants, leur efficacité et leur durée de conservation.
Préparations odorantes qui contiennent une assez forte proportion d’huiles essentielles avec des corps gras.
Leur durée de validité est de 6 mois environ.
Après ouverture, deux à trois mois et les conserver au réfrigérateur.
C’est valable pour toutes les préparations de type crème, pommade, baume,…
Quand on mélange de l’huile et de la cire.
Il s’agit d’une solution idéale pour les problèmes de peaux (psoriasis, eczéma, rougeurs, rides, …) que l’on personnalisera grâce aux hydrolats et huiles essentielles ou bien des huiles de fleurs.
A usage externe, de consistance molle, ayant pour base un ou des principes actifs associés à un corps gras.
Ce sont des pommades dont la phase aqueuse est importante (émulsions).
Bouillie épaisse que l’on applique à la surface du corps.
Elles consistent à absorber des substances par voie respiratoire.
On préférera réaliser des décoctés qui parfois sont concentrés ( réduction du volume d’eau de 1/3).
Voilà, j’espère que maintenant certaines notions sont un peu plus claires.
De toute façon, rien ne vaut la pratique !
2 Comments
Vive la recherche scientifique vraiment c est fascinant c est progidieux c est exceptionnel
Merci beaucoup pour votre travail d’information !
Bonne continuation
Adda SAID
Formateur en Naturotherapie