Comprendre le stress est, à mon sens, la première étape pour en guérir.
En effet, il est indispensable de pouvoir l’identifier et de le connaître pour mieux y faire face.
Bien sûr, ce n’est que le début du chemin pour l’apprivoiser.
Les stress représente l’ensemble des mécanismes physiologiques qui permettent de stabiliser les fonctions vitales de l’organisme. Il est avant tout un système d’adaptation général qui, face à un danger ou une agression, met en alerte et mobilise l’ensemble de l’organisme.
C’est un fournisseur d’énergie. De plus, cette énergie sert alors à l’action (lutte ou fuite). bien sûr, chacun réagit de manière différente au stress.
En effet, il fait partie intégrante de la vie.
Il ne peut ni ne doit être évité car les défis et les changements nous lancent vers de nouvelles réalisations, s’ils sont bien maîtrisés.
Une personne équilibrée répond au stress de façon créative.
La victime de stress a une réponse non appropriée face à l’agent stressant car elle ne s’adapte pas aux pressions ni aux problèmes.
Ce qui crée une souffrance qui va affecter toute la personne. Autrement dit, tout son corps, ses facultés mentales, ses sentiments et comportements sont perturbés.
La liste est longue mais voici les principaux.
– l’augmentation de la tension musculaire et des douleurs multiples (cou, dos) apparaissent.
– parfois, on peut aussi souffrir de maux de tête
– certaines personnes grincent de dents
– on ressent souvent une boule dans la gorge
– d’autres ont des tics
– on peut aussi avoir des tremblements
A ce moment là, ce sont certains signes cliniques qui s’installent comme
La vie moderne est stressante autant dans nos comportements que dans notre environnement.
Les événements « heureux » sont aussi stressants que des événements désagréables.
Au delà d’un certain seuil de stress, il existe une probabilité significative de maladie ultérieure.
C’est un combat extérieur qui met en évidence une personnalité énergique, mais aussi combative.
Le risque à l’excès, c’est la difficulté à se relaxer.
Une forte pression émotionnelle peut donc amener vers la maladie cardiaque.
Le combat intérieur amène aussi à une résistance aux changements, une froideur et une organisation.
Dans ce cas le risque principal est la colopathie ou l’ulcère.
Le sujet évite le problème soit en le niant (prise de produits anesthésiants ou stimulants), soit en rendant l’autre responsable.
Il se met alors en situation de victime et crée donc un bourreau.
Il y a donc une perte du contrôle de la vie.
Dans ce cas, le risque majeur est le cancer.
S’abandonner au courant et se laisser guider par les sentiments du moment.
Dans ce cas le risque est de paraître vague et sans conviction. Il y a alors une difficulté à agir.
La personne devient donc un sujet prédisposé aux accidents, aux petites maladies.
Remarque : chacune de ses réactions peut-être efficace dans certaines situations.
Le problème apparaît lorsqu’on adopte systématiquement l’une d’elle alors que d’autres donneraient de meilleurs résultats.
Pour faire face au stress et donc au changement, l’individu doit s’adapter. c’est ce que l’on nomme le phénomène d’adaptation à un changement ou syndrome d’adaptation général (GAS).
Voici les 3 phases par lequel l’organisme passe pour faire face au stress et s’y habituer.
Cette phase a pour but de mobiliser les ressources de l’organisme pour faire face à un danger immédiat.
Il y a une mobilisation du sang qui va être distribué aux organes d’action. En effet, le cerveau et les muscles sont les organes les plus vascularisés dans cette phase car il faut prendre une décision fuir ou agir.
Le cœur s’accélère aussi.
Il y a également une augmentation du rythme respiratoire pour amener d’avantage d’oxygène au cerveau et aux muscles. La respiration devient donc courte et rapide.
Sous l’effet du système sympathique (avec la libération de l’adrénaline), l’organisme est donc en état d’alerte maximum.
A ce stade de stress aiguë, les symptômes sont réversibles.
Le rapport entre la DHEA et le cortisol est maintenu, l’augmentation de cortisol inhibe la libération d’ACTH modulant la régulation du stress.
Une réponse normale au stress se caractérise par une production de cortisol qui diminue quand le stress apparaît ou une compensation s’établit si le stress continue.
L’organisme tente de s’adapter et de réguler les perturbations provoquées par la réaction d’alarme au stress.
Une hyper vigilance s’installe car il y a une hausse de sécrétion d’ACTH (sécrété par l’hypophyse) et de cortisol (sécrété par les glandes surrénales).
A ce stade de réponse chronique au stress, une hausse de production de cortisol n’est pas proportionnelle à l’augmentation de la DHEA et le feed-back inhibiteur ne peut plus fonctionner correctement.
Le stress est aussi un accélérateur du vieillissement.
La personne reste bloquée « en plan vigipirate » alors que la source du stress a cessé d’exister.
– difficulté à prendre des décisions
– à se concentrer
– sensation d’être la cible de l’animosité des autres
– perte du sens de l’humour
– difficulté à se lever le matin
– sensation de fatigue permanente
– respiration courte et rapide
– accélération du pouls cardiaque
– colère
– irritabilité
– agitation alternant avec phase d’apathie
– attirance vers certaines catégories d’aliments (le sucre)
– tendance aux allergies
– aggravation du SPM avec rétention d’eau
– sommeil non réparateur.
Les dépenses énergétiques de l’organisme s’épuisent et l’individu ne peut plus faire face au stress.
Le surrégime vital entraîne alors un épuisement surrénalien et une altération des récepteurs de l’hypothalamus ce qui porte atteinte à l’intégrité de nombreux organes et à l’effondrement du système immunitaire.
La capacité de résistance de l’organisme s’effondre, le lésionnel l’emporte sur le fonctionnel ce qui amène à la pathologie.
Il est indispensable de comprendre les mécanismes du stress pour pouvoir mieux le gérer. Bien sûr, ce n’est pas suffisant de l’identifier, il faut ensuite agir et en venir about. Il existe des méthodes naturelles pour le vaincre qui peuvent s’accompagner de plantes médicinales comme les plantes adaptogènes.
Ce sont bien entendu des pistes pour mieux le gérer mais au fond c’est à chacun de bien se connaître et d’adopter les outils qui lui semblent utiles.
Et n’oubliez-pas, mieux vaut prévenir que guérir, mettez donc en place des attitudes anti-stress avant même l’apparition des premiers symptômes…