Une huile essentielle est un concentré de principes actifs odorants et volatils.
Elle ne présente donc pas l’ensemble des constituants chimiques qui composent la plante et qui crée un certain équilibre entre tous les principes actifs.
Certains agents ne sont plus alors présents pour temporiser les effets agressifs des autres.
Il faut donc les employer avec prudence et méthode.
Elle dépend de plusieurs facteurs :
Dans la plupart des cas, les effets indésirables rencontrés avec leur utilisation sont dus à une mauvaise utilisation.
Il faut donc apprendre à mieux les connaître pour mieux les employer.
Certaines huiles essentielles à phénols et aldéhydes “aromatiques” donnent des irritations voire des brûlures sur la peau et plus encore sur les muqueuses.
Il faut donc les diluer à 10%.
Attention particulièrement aux huiles essentielles d’ail , d’oignon, de moutarde et de menthe poivrée.
Celle de menthe poivrée a de plus en plus tendance à se banaliser mais elle reste caustique pour la peau. Son action rafraîchissante peut entraîner des chocs thermiques si elle est appliquée, même diluée, sur des surfaces importantes ou encore dans le bain.
Leur action rafraîchissante
Voici la liste des huiles essentielles dermocaustiques :
Certaines provoquent rougeurs et cloques suite à une exposition au soleil soit du fait de leur ingestion par la bouche ou leur application sur la peau.
Ne pas mettre d’huiles essentielles les jours d’exposition et ne pas s’exposer dans les deux heures qui suivent.
Eviter donc de sortir, à la lumière naturelle.
Les huiles essentielles photosensibilisantes contiennent des coumarines (furano et pyrocoumarines).
Ce sont celles des essences de zestes d’agrumes et cettaines plantes de la famille des Apiacées :
Encore plus de prudence chez les personnes ayant des antécédents de troubles hépatiques et d’insuffisance.
Pas d’emploi prolongé (plus de 3 mois) et pas de doses trop fortes (plus de 10 gouttes par jour).
Les huiles essentielles entraînant des troubles hépatiques, contiennent des phénols à plus de 50%, elles sont :
Encore plus de prudence chez les personnes ayant des antécédents de troubles rénaux .
Pas d’emploi prolongé ni même de fortes doses.
Ce sont des huiles essentielles à monoterpènes comme
La neurotoxicité est liée aux cétones et à certains oxydes terpéniques.
Elles sont contre-indiquées chez la femme enceinte et allaitante et chez les nourrissons.
Les huiles essentielles concernées :
Les huiles essentielles qui provoquent des dermites bulleuses, contiennent des lactones sesquiterpéniques.
L’allergie est liée à chacun et elle reste rare.
Il faut éviter d’utiliser les huiles essentielles de plantes dont on sait qu’on est sensible/allergique comme les Apiacées (carotte, coriandre, …).
Faire un test cutané au pli du coude avant tout usage.
Cela permet de vérifier la sensibilité de chacun.
Déposer 1 à 2 gouttes au creux du coude et surveiller une éventuelle réaction.
Biensûr ne pas le réaliser avec des huiles qui sont toxiques pour la peau ce qui donnerait une réaction d’échauffement et non d’allergie.
Faire attention aux huiles essentielles de Laurus nobilis (laurier noble) , Cryptocarya massoia (massoia).
Certaines huiles essentielles ont des composés aromatiques qui ont une structure moléculaire proche de certaines hormones naturelles comme les œstrogènes sécrétés par les ovaires.
Ce sont des huiles essentielles à sesquiterpénols et diterpénols.
Elles sont contre-indiquées chez la femme enceinte et allaitante, les jeunes enfants et chez les personnes ayant des antécédents de cancers hormono-dépendants.
Attention à Savia officinalis (sauge) et Melaleuca quinquenervia (niaouli).
Il s’agit ici d’une liste des 7 effets indésirables majeurs des huiles essentielles liés à leur composition.
D’autres risques existent comme ceux liés à
N’oubliez pas non plus de connaître les 13 précautions majeures des huiles essentielles avant de les utiliser.
Apprenez à les connaître pour en apprécier tous leurs bienfaits.