Il y a 6 critères pour choisir une huile essentielle de qualité.
Pour un usage thérapeutique, une huile essentielle doit répondre à plusieurs critères de qualité rigoureux.
Les plantes sont cultivées ou poussent à l’état sauvage : elles doivent donc être identifiées de manière précise.
Il existe une règle de la nomenclature botanique internationale (famille, genre, espèce, sous-espèce, variété,…).
Le nom commun de la plante est insuffisant pour une identification précise.
Par exemple, le terme “lavande” est vague car il existe plusieurs espèces de lavandes.
Par conséquent, elles fournissent des huiles essentielles de composition différente.
Nom du genre / Espèce / Sous-Espèce / Variété = Lavandula /angustifolia / ssp angustifolia / var.fragans.
On ne doit pas la confondre avec la lavande aspic (Lavandula latifolia).
Ou encore avec la lavande stoechade (Lanvandula stoechas)
Ni même avec le lavandin qui est un hybride naturel entre la lavande vraie et la lavande aspic Lavandula X burnatii.
Le lavandin super est un clone du lavandin dont le profil chromatographique est proche de celui de la lavande vraie.
On doit le désigner ainsi sur l’étiquette du flacon.
De la façon suivante : Lavandin super, Lavandula x burnatii clone super.
On ne peut pas le substituer à d’autres clones (Abrial, Reydovan, Grosso,…) dont les propriétés sont différentes.
L’association du nom du genre et de l’épithète, définissant l’espèce et éventuellement la variété, est indispensable.
C’est une information capitale en terme de sécurité d’emploi.
Le non respect de cette précision peut entraîner au mieux une absence d’effet au pire un risque de toxicité.
Ainsi, l’huile essentielle de lavande stoechade (Lavandula stoechas) contient un composé cétonique appelé fenchone qui présente une toxicité potentielle pour le système nerveux. On interdit donc cette huile essentielle chez la femme enceinte et les jeunes enfants.
Autres exemples : l’appellation huile essentielle de “menthe” est largement imprécise ou bien celle de sauge ou autre…
Cette précision est importante. On doit le spécifier sur l’étiquette des flacons.
Une huile essentielle est différente en fonction de la partie de la plante distillée.
Feuilles, écorces,racines et zestes.
De quelle partie de la plante a-t’-on extrait l’huile essentielle?
Suivant l’organe de la plante, les principes actifs récoltés ne seront pas identiques.
Exemple : la cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum) produit 3 huiles essentielles différentes.
L’abréviation utilisée pour désigner une huile essentielle chémotypée est communément :
Une même espèce botanique élabore son environnement (lieu de croissance, altitude, nature du sol, exposition,…) une essence dont la composition peut être très variable.
C’est un critère très important en aromathérapie car suivant “le chimiotype” ou “chémotype” les huiles essentielles sont différentes.
L’huile essentielle n’aura pas les mêmes propriétés thérapeutiques ni les mêmes risques associés.
En effet, la plante n’a pas les mêmes principes actifs ou leur dosage est différent suivant l’environnement de la plante.
L’huile essentielle varie donc en suivant l’altitud , les sols, l’exposition au soleil ,…
Le chémotype ne désigne pas un constituant biologique majoritaire mais sa présence spécifie une indication thérapeutique.
Elles ont montré que le thym qui pousse spontanément sur tout le pourtour de la Méditerranée présente de profondes variations de composition aromatique et donc d’odeurs en fonction de la situation géographique où il se développe.
Ainsi en bordure maritime, et surtout dans le département du Var, on trouve principalement le chémotype Thymus vulgaris CT thymol qui dégage une odeur forte liée à la présence majoritaire d’un phénol appelé thymol.
Par contre, dans l’arrière pays de Montpellier et plutôt en altitude, on trouvera un autre chémotype à l’odeur beaucoup plus douce. Il s’agit du Thymus vulgaris CT linalol dont le composant aromatique principal est un alcool monoterpénique appelé linalol qui ne présente pas le caractère agressif des phénols.
L’habitat de ces populations homogènes est restreint en superficie. Il est situé en moyenne altitude entre 500 et 1000 mètres et est caractérisé par un ensoleillement moins intense, une température plus faible et une humidité atmosphérique plus élevée que dans la plaine.
D’autres chémotypes du thym vulgaire ont pu être identifiés.
Des études approfondies ont montré que les thyms de la même espèce botanique (Thymus vulgaris) synthétisent les mêmes composants chimiques mais en proportions variables selon les conditions environnementales ce qui met en évidence l’aptitude remarquable de la plante.
Nom du pays, de la région ,…
Cela permet une traçabilité du produit et de déterminer sa composition chimique.
Pour respecter les particularités de chaque origine et garantir la traçabilité des huiles essentielles de plantes identiques, il convient de ne pas mélanger des huiles essentielles de plantes identiques mais de provenances géographiques différentes.
Quand la localisation géographique détermine la composition chimique, on parle de cultivars.
Il s’agit-il une distillation par entraînement à la vapeur d’eau, d’une expression mécanique, une hydrodistillation.
Les techniques de ramassage des plantes et leur cueillette ainsi que les conditions de stockage influent sur la qualité de l’huile essentielle finale.
On doit respecter “L’art de la distillation” : pas de surchauffe, une distillation lente à pression réduite, une durée de distillation suffisamment longue pour obtenir tous les composants volatiles aromatiques.
L’huile essentielle doit être 100% naturelle (elle ne contient AUCUN produit de synthèse) et 100% pure (elle n’est pas coupée , ni mélangée, même si le mélange est naturel).
Le terme “huile essentielle” ne peut s’appliquer qu’à une huile qui n’a été ni adultérée (addition d’un produit aromatique de synthèse) ni extraite par des solvants organiques.
La composition même sensible de sa composition naturelle peut conduire à des phénomènes d’intolérance et de toxicité incompatibles avec une bonne pratique de l’aromathérapie.
Il faut donc être bien vigilant à toutes ces informations qui doivent bien figurer sur l’étiquette de l’huile essentielle.
2 Comments
J’aimerai savoir quelle huile essentielle utilisée pour soigner une infection urinaire à escherichia coli. Merci d’avance
Bonjour
Vous pouvez utiliser l’huile essentielle d’origan avec celle de citron pour protéger le foie.
Vous trouvez des capsules de la marque Pranarom dans les magasins bio ou pharmacies.