Les 13 précautions pour bien utiliser les huiles essentielles sont essentielles à connaître pour une bonne pratique.
On ne le répétera jamais assez, même si il s’agit d’un produit naturel : les huiles essentielles ne sont pas anodines.
Il existe un véritable engouement autour d’elles.
Elles ont un fort pouvoir d’attraction et de séduction.
Mais attention, il s’agit de bien les connaître afin de bien les employer.
Une huile essentielle est le résultat obtenu d’une distillation par entraînement à la vapeur d’eau.
On distille dans l’alambic des plantes aromatiques (herbes,arbres, arbustes).
Autrement dit, une huile essentielle est un extrait naturel ou une essence distillée. Elle se compose d’une concentration de molécules volatiles de la plante.
Il faut donc être prudent.
Certains constituants peuvent être même très agressifs car certaines ont une réelle toxicité au niveau de la peau, du foie, des reins, du système nerveux.
La toxicité d’une huile essentielle dépend de plusieurs facteurs :
Sauf accidents, les problèmes rencontrés avec leur utilisation est liée la plupart du temps à leur usage inapproprié.
Il est donc indispensable de bien les maîtriser afin de bien les utiliser.
on les interdit en France pour certaines en raison de leur dangerosité.
Tout effet indésirable est lié très souvent à un mauvais emploi.
2 critères de qualité d’une huile essentielle : sa pureté et sa naturalité .
Donc elle ne doit contenir ni d’autres produits naturels ni des produits de synthèse.
Ces deux principes sont absolument à respecter pour pouvoir avoir une pratique juste et rigoureuse de l’aromathérapie.
Les huiles essentielles ne sont pas solubles dans l’eau ou très peu. Leurs molécules sont hydrophobes et n’ont aucune affinité pour l’eau.
Toutes les muqueuses (œil, bouche, nez, oreille, région anale et génitale) sont des zones particulièrement sensibles car fines (elles supportent moins la causticité) et très vascularisées (pénétration rapide des huiles essentielles vers le sang et l’organisme tout entier).
Si on l’applique sur une muqueuse par erreur, le plus simple est d’appliquer de l’huile végétale (une huile de cuisine ou à défaut un corps gras comme une crème, un lait démaquillant, du lait de vache,…) et de l’éponger avec linge ou un papier absorbant.
On recommencera jusqu’à ce que la sensation douloureuse disparaisse.
L’application d’une huile essentielle sur une muqueuse nécessite sa dilution.
En ce qui concerne la voie génitale et rectale, on peut réaliser des ovules et des suppositoires mais leur préparation sort du domaine de l’aromathérapie familiale.
Ne jamais l’appliquer dans le conduit auditif.
On pourra utiliser un coton imbibé d’une goutte d’huile essentielle . Concernant l’oreille, on travaille en péri-auriculaire (application autour, sur la peau).
Les huiles essentielles sont liposolubles c’est-à-dire qu’elles se dissolvent dans l’huile. Elles ne se dissolvent pas dans l’eau. On doit alors ingérer un corps gras pour réduire leur concentration.
En attendant un avis médical, surtout ne pas essayer de vomir.
Possibilité aussi d’utiliser du charbon végétal et/ou de l’argile.
Il est préférable d’utiliser cette voie d’administration pour les adultes et les enfants de plus de 7 ans sauf certaines préparations spécialement formulées pour les jeunes enfants comme les sirops.
Chez les personnes souffrant d’ulcères gastroduodénaux ou de reflux gastro-œsophagien.
Asthmatiques, allergiques et épileptiques doivent être très prudents lors de leur utilisation, surtout par voie atmosphérique ( inhalations).
Avant d’utiliser une friction aromatique ou une huile de massage. Il s’agit de vérifier sa tolérance aux différentes huiles essentielles.
Certaines personnes peuvent présenter une sensibilité particulière à l’égard des molécules qui ne sont pas obligatoirement répertoriées comme étant toxiques ou allergisantes.
Il est donc prudent avant toute application d’une huile essentielle ou d’une préparation huileuse à base d’huiles essentielles sur la peau, de faire un test préalable en appliquant 1 à 2 gouttes dans le pli du coude pour vérifier si il y a une réaction allergique.
C’est à éviter si l’on ne maîtrise pas leur utilisation.
Par voie cutanée : il faut les diluer (20% max).
Par voie orale : une toxicité au niveau du foie est possible si les doses et durée de traitement sont prolongés.
Certaines sont toxiques pour le foie :
Certaines sont toxiques pour les reins :
Des cloques peuvent apparaître : cet effet indésirable est lié à la présence de coumarines (furano et pyrocoumarines), que l’on retrouve surtout dans les essences de zestes d’agrumes et chez certaines Apiacées (angélique, céleri,…).
Ne pas utiliser ces huiles lorsque l’on s’expose au soleil et attendre au moins 2 heures entre le moment de l’application et le moment où l’on décide de sortir (à la lumière naturelle).
Ces huiles essentielles sont contre-indiquées chez la femme enceinte et qui allaite ainsi que chez le nourrisson.
Ayez toujours à l’esprit ces quelques précautions majeures qui vous permettront d’utiliser les huiles essentielles correctement.
Il sera parfois plus intéressant d’employer la plante sous d’autres formes galéniques comme l’hydrolat qui permet un usage chez l’enfant et sur une plus longue durée.
1 Comment
Un grand merci pour cet article très informatif. Les huiles essentielles ne sont en effet pas sans risque même si elles sont naturelles. Elles ne doivent jamais être prises sans précautions.